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Wednesday, February 8, 2012

Club Spotlight : Borussia Monchengladbach "Erfolge in Grun und WeiB"

 A l'ouest de Dusseldorf, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Mönchengladbach vit discrètement. Sans esbroufe. Cette ville de plus de 250 000 habitants, centre industriel métallurgique et lieu réputé de l'art moderne (avec un musée parmi les plus intéressants de toute l'Allemagne), a pourtant éprouvé les pires peines quand, pour le dernier championnat du XXe siècle, le club local de football a été relégué en deuxième division. Un sentiment comme de la honte. De la résignation, aussi. Le football, en Allemagne comme dans les autres nations européennes, vit sur un standing tellement élevé que certains clubs « historiques » ont dû abandonner la course. Alors, à Mönchengladbach, on se contente de l'ordinaire et on ressasse les souvenirs du temps passé, les exploits, les victoires et les coupes remportées au fil des années. Bien sûr, dans les tribunes du Bôkelberg Stadion, qui peuvent accueillir 35 000 spectateurs, il est encore de vieux supporters qui racontent les temps héroïques. Ce club, le Teutonia Mönchengladbach, qui changea de nom en 1900 pour devenir le Borussia (le nom latin de la Prusse) Mönchengladbach. Il en est d'autres qui font comme s'ils avaient vécu le match du 20 octobre 1920, lorsque le Borussia domina (3-1) en finale régionale le Kôlner Ballspiel Club. Mais dans ces mêmes tribunes, quand on est un supporter serein, on n'ignore pas que l'histoire du club débute véritablement en 1960. 

 C'est à cette époque qu'arrivé un jeune entraîneur en provenance du Viktoria Cologne : Hennés Weisweiler. Il con-duit Monchengladbach en Bundesliga en 1965. Et là commence une période dorée pour ce club aux moyens financiers satisfaisants. Sous les ordres de Weisweiler, une cohorte de joueurs surdoués va s'amuser sur les terrains d'Allemagne, cohabitant sous le maillot blanc d'un club qui en veut vraiment depuis qu'en 1960, le Dr Helmut Beyer a dit et répété que le football d'Allemagne, ce n'était pas seulement Munich, Hambourg, Cologne ou Francfort. Désormais, à Monchengladbach, on vit d'ambition. Mesurée, certes, mais qui fait avancer. Des joueurs du plus haut niveau, donc, vont jouer ensemble, se succéder dans cette équipe. Des noms qui ont marqué les années 1960-1970 dans le football allemand : Gunter Netzer bien sûr, meneur de jeu à la vision panoramique; Jupp Heynckes, Herbert Laumen, Herbert Wimmer, Horst Kôppel, Wolfgang Kleff, Wilfried Schàfer, Ludwig Muller, Klaus Sieloff, et aussi un arrière latéral réputé infranchissable, Berti Vogts (que l'on retrouvera dans les dernières années 1990 comme sélectionneur de l'équipe nationale d'Allemagne). Et puis, il y eut aussi un coup de génie de l'entraîneur Weisweiler : il a recruté trois joueurs d'un pays renommé alors pour ses faibles performances internationales, le Danemark. Ces trois joueurs sont Ulrik Le Fevre, Henning Jensen et Allan Simonsen (tenu pour le meilleur joueur du football danois de tous les temps). Le Borussia Monchengladbach écrira ses plus belles pages durant ces années 1970, accumulant cinq titres de champion d'Allemagne, une Coupe nationale, une finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, trois Coupes de l'UEFA et même une finale de la Coupe intercontinentale. Des victoires et des exploits qui alimentent allègrement, aujourd'hui encore et toujours, les propos de tribune dans le Bôkelberg Stadion.




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Tuesday, February 7, 2012

DFB Pokal 1994 1995 Borussia Mönchengladbach VfL Wolfsburg

Final
24 june 1995.
Olympiastadion,
Berlin

Attendance : 75 717
Referee : M. Strigel


 Dix heures trente. Le parvis de la Gedechtniskkhe est déjà bien encombré. L'avant-match se prépare ici, chaque année, A l'ombre de cette splendide église berlinoise, aujourd'hui symbole de la paix, dans un océan d'écharpes et de drapeaux. Une démonstration de force, te plus souvent dans la bonne humeur. Cette saison, le vert est à la mode. Couleur dominante des deux heureux finalistes, le VfL Wolfsburg, la quatrième formalion de D2 à atteindre la finale (neuf clubs amateurs ont également réalisé cet exploit), et le prestigieux Borussia Mônchengladbach, au régime sec depuis 1977. La foule compacte, hilare et braillarde défte vers le stade Olympique de Berlin. La finale de la Coupe d'Allemagne y a élu domicile depuis onze ans, histoire de se créer, sur le modèle de la FA Cup anglaise, une unité de lieu et d'action. Mais Berlin n'est pas Wembley. Ici, l'atmosphère est plutôt de celle qui règne lors d'un Superbowl de foot américain, parfumée au houblon et à la saucisse chaude. Mais, sur cette rencontre uflime, point final de la saison, planent aussi de plus douces fragrances. Celles du formidable parcours accompli par les amateurs du Bayem Munich (en Allemagne, comme aux Pays-Bas, chaque équipe pro peut engager également sa Réserve en Coupe), brillants quarts de finalistes. Tombeurs du Werder Brème et du VfB Stuttgart, deux formations de D1, ils se sont finalement inclinés de justesse contre Wolfsburg. 

Sous le regard admiratif des pros du Bayern qui, eux, étaient tombés dès le premier tour contre... les modestes amateurs du TSV Vestenbergsgreuth (O-l). Depuis 1935, date de sa première édition (victoire de Nuremberg), la Coupe d'Allemagne aime l'aventure et l'épopée. Parfois forcée. Car son histoire se calque aussi sur l'Histoire du monde, plus tourmentée. Ainsi, le FC Metz et le SS Strasbourg, duos de villes occupées et soumises à l'autorité du Reich, participèrent-ils à la Coupe d'Allemagne (1942). Ainsi, cette épreuve fut-elle remportée par deux clubs de Vienne (le Rapid en 1939 et Vïenna en 1943), au lendemain de l'annexion de l'Autriche. Interrompue de 1944 à 1952, elle a retrouvé son sens de la fête et les clubs de l'ancienne RDA, depuis la chute du mur de Berlin (première édition de la Coupe d'Allemagne réunffièe en 1991-92). Martin Dahlin est heureux, fier de recevoir le trophée des mains de Ronan Herzog, le président de la République allemande. Vainqueur de Wolfsburg (3-0), le Borussia Mônchengladbach remporte la troisième Coupe d'Allemagne de son histoire. Les héros du jour s'appellent Dahlin, Effenberg et Herrlich, le meilleur buteur de la Bundesliga. Grâce à eux, le Bayern Munich obtient une qualification en Coupe de l'UEFA. Tandis que le Vt Wolfsburg, qui avait déjà manqué la montée en D1 tars de fe dernière journée de Championnat, échouait, cette fois encore, aux portes du paradis...





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First Half

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Caps




Bundesliga 1978 1979 Borussia Mönchengladbach Hamburg SV

Round 18
9 February 1979
Bökelbergstadion,
Mönchengladbach

Attendance 28.500 
Referee Heinz Quindeau

   La hiérarchie des grands joueurs du monde n'est pas artificielle. Elle naît sur le terrain, face à un public qu'on ne trompe jamais sur les réalités du jeu. Elle se traduit par la beauté des gestes mais aussi par l'efficacité et par la conquête de trophées. Le bon peuple aime la victoire et n'a que pitié ou dérision pour les vaincus. Pelé, Beckenbauer, Cruyff n'auraient jamais été ce qu'ils sont ou ce qu'ils furent s'ils n'avaient donné à leurs clubs et à leur pays l'ivresse des buts marqués et la joie des coupes que l'on brandit à bout de bras. Kevin Keegan est de cette race de grands capitaines dont chaque décennie voit naître un, deux ou trois exemplaires à travers le monde. On les voit apparaître un jour, à dix-huit ans, sous le maillot national d'une sélection junior, ou au détour d'un match de Coupe d'Europe. Ils sont inconnus et pourtant, le public a un coup au cœur. I) a reconnu là un créateur, l'un de ces enfants du ciel qui portent en eux la rime du poète, la note joyeuse du musicien, le génie de la chose simple et si bien faite qu'on la croit naturelle. Le monde de la balle ronde leur appartient pour dix ans, jusqu'à ce que leurs jambes ne puissent plus exécuter ce que leur tête et leur instinct leur commandent de faire.

En 1979, le meilleur footballeur d'Europe s'appelle Kevin Keegan. Il a reçu le Ballon d'or de France-Football qui récompense le joueur numéro un du continent. Il vient d'être sacré champion d'Allemagne avec le Hambourg S.V. Et l'équipe d'Angleterre tourne autour de son génie avec un objectif avoué : la conquête de la Coupe du monde 1982 en Espagne. Keegan, que les Britanniques ont surnommé « Mighty Mouse » (la souris puissante de Walt Disney) n'appartient pas à une catégorie particulière de footballeurs, sinon qu'il possède au plus haut degré le flghting spirit (l'esprit de combat) cher à ses compatriotes. Il est unique, avec un jeu basé sur une extraordinaire vivacité de gestes, une détente explosive, la recherche constante du déséquilibre dans la défense adverse. Kopa, qui possédait la même taille à un centimètre près, s'imposait par des dribbles sautillants et des inspirations fulgurantes sous forme de passes. Cruyff était un phénomène d'accélérations. Keegan varie continuellement ses effets, tantôt dribbleur à la couverture de balle parfaite, tantôt meneur de jeu à la technique et à la vision irréprochables, tantôt attaquant de pointe où, en un jaillissement au sol, un bond aérien, il se transforme en irrésistible buteur. Kevin Keegan aurait pu rester jusqu'à la fin de sa vie sportive à Liverpool. Il avait sa gloire, sa chanson (« Celui qui marche sur l'eau»), son refrain («K.K.K.K., Kevin Keegan, King of thé Kop), sa maison et ses amis. 

 C'est le 30 mars 1976 que le déclic se produisit en lui. Liverpool allait jouer une dure demi-finale retour de Coupe européenne contre Johan Cruyff et ses compères. « Ébahi, je découvrais ces vestiaires dont la surface équivalait à elle seule à la totalité des installations d'entraînement de Liverpool à Melwood Drive. Je m'émerveillais aussi devant ce terrain magnifique autour duquel 85 000 spectateurs avaient pris place. Et je me disais : - Quel royaume du football ! Quand nous eûmes battu Barcelone 1-0, je me rendis compte que je n'étais pas comblé. Et l'annonce dans les journaux que Cruyff venait de renouveler son contrat à 10 000 livres (90 000 francs, neuf millions anciens) par semaine, ne pouvait atténuer ma jalousie. Pourquoi ne viserais-je pas directement au sommet, tant sur le plan financier que sur celui de la satisfaction personnelle ? D'autre part, j'avais atteint, en Angleterre, le point où l'impôt sur le revenu m'interdisait pratiquement toute ressource supplémentaire. Chez nous, un footballeur qui gagne 20 000 livres par an, en donne 9 000 au percepteur. Quel intérêt de vouloir en gagner plus, je vous le demande ? » Keegan annonça à l'été 1976 qu'il quitterait Liverpool un an plus tard. Ses amis, ses coéquipiers, ses dirigeants le comprirent. Pas les supporters d'Anfield Road qui, au lieu d'apprécier les derniers morceaux choisis du maître, entreprirent de le conspuer quand, par inadvertance, il manquait le bon usage d'un ballon : « Ils m'ont rendu service, se rappelle Keegan. Je croyais qu'ils étaient différents des autres, et je me suis aperçu qu'ils ne l'étaient pas. Qu'ils me considéraient comme leur chose, et que tout ce que je leur avais donné pendant six ans ne comptait pas. Cette incompréhension facilitait mon départ. »

 Pourtant, pendant six ans, le Liverpool de Keegan n'avait pas chômé en route, remportant trois titres de champion (1973, 1976,1977), une Coupe d'Angleterre (1974), deux Coupes de l'UEFA (1973,1976) et la grande Coupe d'Europe (1977). « Cette moisson n'était pas de mon seul fait mais enfin, j'y étais un peu pour quelque chose» dit en souriant Kevin. Le 3 juin 1977, Keegan se liait pour deux ans au Hambourg S.V., Liverpool recevant une indemnité de transfert de 500 000 livres (450 millions AF), la plus forte somme jamais versée, à l'époque, pour un footballeur britannique. Le club allemand venait de gagner la Coupe des Coupes. Son directeur technique, le Docteur Krohn, dit « le docteur-miracle », rêvait pour lui d'hégémonie, en Allemagne d'abord, en Europe ensuite. Krohn avait tout prévu, sauf que Keegan allait être rejeté par la communauté parce qu'il était étranger, parce qu'il était très bien payé, parce qu'il n'appartenait pas au clan. « Je pensais bien que je connaîtrais certaines difficultés d'adaptation, raconte Kevin, mais je ne pensais pas que je devrais lutter contre mes propres partenaires. Si Gunter Netzer n'était pas arrivé comme directeur sportif, trois mois avant la fin de la saison 1977-78, je serais parti.» À ce moment-là, Keegan regrettait-il Liverpool ? «Non, pas du tout. J'avais tout connu, tout gagné, à Anfield Road. Et aller toujours aux mêmes endroits, dans le même vestiaire, courir sur le même gazon, voir les mêmes têtes, me donnait la nausée. J'avais besoin de changer. » Netzer, dès sa nomination, a fait une promesse à Keegan : « Je vais bâtir une équipe autour de toi et ceux qui t'ont rejeté s'en iront.» Netzer, qui fut un grand joueur, et eut le loisir d'apprécier Kevin balle au pied (finale de Coupe U.E.F.A. Liverpool-M'gladbach), transfère Volkert, Keller, Steffenhagen. Et il engage Horst Hrubesch, un immense gaillard dont le jeu de tête rappelle celui de Toshack, l'homme qui s'entendait si bien avec Kevin. L'entraîneur yougoslave Zebec qui a succédé à Kloetzer, Gutendorf et Ôzcan (en moins d'un an) entreprend de donner un style à cet amalgame de joueurs dont plusieurs (Kargus, Buljan, Kaltz, Nogly, Magath, Keegan) sont des internationaux confirmés. Kevin s'est fait un ami du milieu de terrain Bertl et, avec lui, a appris à parler couramment l'allemand. 

 Les résultats ne se font pas attendre. Keegan et Hambourg brillent ensemble, attirent des spectateurs au stade, gagnent des matches. Keegan est élu meilleur joueur de l'année 1978 par l'ensemble des joueurs de la Bundesliga, et Ballon d'or européen par France-Football. Ses contrats publicitaires se multiplient ; on parle de sa venue au Real Madrid, à Barcelone, aux États-Unis, car son contrat avec Hambourg se termine en juin 1979. Son registre de joueur s'est également étendu. D'attaquant de pointe exclusif qu'il était à Liverpool, Keegan est devenu un véritable meneur de jeu à Hambourg. L'équipe allemande respire au rythme de son inspiration et de ses accélérations, ce qui n'empêche pas « Mighty Mouse » de marquer des buts : 17 en tout, neuf du pied droit, quatre du pied gauche et quatre de la tête. «J'aurais pu en marquer quelques-uns de plus, mais il faut en laisser à Hrubesch et aux autres » dit Kevin en riant. Le joueur anglais est devenu l'idole de Hambourg et du football allemand. On apprécie son jeu mais aussi sa bonne humeur, sa courtoisie, sa disponibilité constante. Ses choix aussi qui lui ont fait renoncer à une clause de son contrat selon laquelle il pouvait aller jouer aux États-Unis, pour les Washington Diplomats, pendant les trois mois d'été, cette deuxième activité lui rapportant 60000 livres, une petite fortune (54 millions AF). «C'était tentant, bien sûr, explique Keegan, mais cela m'aurait fait manquer les deux premiers tours de la Coupe d'Europe 1979-1980, en raison du délai de requalification. Il n'en était pas question. » Financièrement, Keegan n'est pas malheureux même s'il n'en est pas encore au niveau de Cruyff, lequel vient de signer aux Aztecs de Los Angeles un contrat assez fabuleux de près d'un milliard par an. Pour garder Kevin, Hambourg a fait un gros effort financier et offert à «Mighty Mouse» 1,3 million de marks (325 millions AF) par saison, somme sur laquelle l'intéressé paiera 30% d'impôts. On dit que le nouveau sponsor de Hambourg, le pétrolier B.P. (British Petroleum) participerait à ce financement, et offrirait d'autre part à Keegan un contrat publicitaire important pour tourner des films vantant sa marque...


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