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Monday, March 19, 2012

Friendly 1969 L.A. Clippers Dynamo Kiev

23 February 1969
Kezar Stadium,
San Francisco

Attendance 11.815



  Avec ses 3 millions d'habitants, Kiev est la capitale de l'Ukraine, État indépendant depuis l'effondrement du régime communiste et l'éclatement de l'URSS en 1991. Mais Kiev est aussi l'une des belles places du football européen des trois dernières décennies du XXe siècle. Certes, rétorquera-t'on, le Dynamo Kiev ne joue pas dans la même catégorie que les milliardaires de Manchester United, du Real Madrid, du FC Barcelone, du Bayern Munich, de la Juventus Turin ou encore du Paris SG. Mais, depuis une victoire en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1975, le club ukrainien suscite la curiosité de tous les experts du jeu de ballon rond. Là-bas, on joue un football qui, pendant des années, a été tenu pour scientifique. Un homme, l'entraîneur Valeri Lo-banovski, y paraissait même doté de moyens surnaturels. On oubliait seulement qu'à Kiev, depuis si longtemps, on était tenu de vivre dans l'ombre de Moscou, du Kremlin où tout se décidait de la vie politique et quotidienne. D'où le mérite du Dynamo Kiev, ce club fondé en 1927 et affilié à l'Union des électriciens ukrainiens. 


 Il prend part au premier championnat soviétique en 1936 et demeurera l'une des trois seules équipes jamais reléguées en division inférieure. Le premier titre est gagné en 1961 - c'est la première fois qu'un club non moscovite remporte le championnat soviétique. Les temps ont changé en URSS : Nikita Khrouchtchev a succédé à Staline, et c'est l'un des fans les plus fameux du Dynamo Kiev. Aussi Khrouchtchev accorde-t-il au Dynamo Kiev des faveurs financières qu'il refuse aux clubs de Moscou (Dynamo, Spartak, CSKA, Lokomotiv, Torpédo) ! C'est également à cette époque que surgissent, dans les gradins du stade Respublikanski, d'une capacité de 100 000 places, des chants et des drapeaux ukrainiens. Le stade devient un lieu de contestation politique, et le club, son porte-drapeau. Les supporters apprécient particulièrement les visites des équipes moscovites, qui leur offrent une belle occasion de gronder, d'impressionner ces représentants du pouvoir central. De leur donner surtout une leçon de football. Car c'est aussi cela, le Dynamo Kiev : une tradition du beau jeu, du football en mouvement. 

 Le Dynamo Kiev est bien la meilleure équipe soviétique. Elle a remporté le championnat en 1966, 1967 et 1968. Elle est actuellement en tète de son groupe dans le championnat en cours, et bien partie pour remporter un quatrième titre consécutif. La formation soviétique est très offensive et ses avants sont bien connus pour leur rapidité et leur agressivité. Le Dynamo est entraîné par l'excellent Victor Maslov. qui a su prévoir dès son arrivée (1964) ce que serait le football de demain. Il a sans doute eu la chance de trouver une équipe pratiquant déjà un football de grande classe. L'ancien style, souple et posé, est devenu plus athlétique. Le marquage individuel a fait place à la défense de zone et les actions de jeu ont   pris un aspect  beaucoup plus rapide. Avec une équipe vraiment forte et efficace, comprenant des éléments de grande valeur, les Russes ne devraient pas succomber devant les Los Angeles Clippers. 


California Clippers - Dynamo Kiev 2:3
Goals: 0-1 Puzach (1), 1-1 Fernandes (2), 1:2 Puzach (18), 1:3 Puzach (35), 2:3 Fernandez (53, penalty)




California Clippers (San Francisco): Stojanovic, Schaefer, Gavrich, Hoftved, Meszaros, Davidovich, Marin, Mitic, Kovalik, Fernandez, Apostolidis (Saccone). Coach: I.Toplak
Dynamo Kiev: Rudakov, Medvid, Sosnihin, Levchenko, Krulikovsky, Turyanchik, Bogovik, Puzach (Kashchei), Serebryanikov, Sabo, Porkuyan. Coach - Victor Maslov.






Codec H264, Mkv
Bitrate 1200
Sound 128 kbps
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Monday, March 5, 2012

Friendly 1979 USA France

2 May 1979
East Rutherford 
Giants Stadium 
New York

 Le football des États-Unis, bien qu'il ait connu son premier match international en 1885 (0-1 contre le Canada) en est à ses premiers balbutiements. Certes, un jour de Coupe du monde 1950, il a battu la glorieuse Angleterre par un but à zéro, mais cette facétie appartient au mystère de la création du monde. On l'évoque surtout, au Royaume-Uni, quand on veut s'offrir une pinte de bon sang. Ou bien on parodie le poète : « J'ai voulu n'être trompé que par moi-même ». D'ailleurs, cette équipe des États-Unis 1950 comptait plus d'Italiens, d'Irlandais, de Belges et d'Haïtiens que de vrais Yankees. Voyez vous-même : Borghi -Keough, Maca - Mcllvenny, Colombo, Bahr  Wallace, Pariani, Gaetjens, J. Souza, E. Souza.

Trente ans plus tard, le phénomène du soccer américain a pris de l'ampleur. Il a attiré en son sein le gratin du football mondial : le roi Pelé bien sûr, puis Beckenbauer, Cruyff, Gerd Muller, George Best. À temps complet. D'autres viennent de la vieille Europe, durant l'été, pour mettre de la crème sur leur gâteau : Alan Bail, Trevor Francis par exemple. Et l'on voit parfois 70.000 spectateurs dans un stade, comme au Cosmos, alors que le sport numéro un des States reste le « football américain », celui que l'on joue casqué, etavec un ballon ovale. Le fossé est cependant énorme entre ce soccer professionnel dont certaines équipes présentent huit joueurs étrangers sur onze, et l'équipe nationale américaine, émanation d'une fédération amateur pauvre comme Job et contrainte d'appeler sous son maillot de jeunes étudiants sans grande expérience Di Bernardo (5e, sur un centre de Villa) de donner deux grosses frayeurs à Dropsy. Ensuite, c'est la fête de Bernard Lacombe exploitant à la perfection et sans faiblesse le remarquable jeu collectif de l'équipe de France sur une telle surface. À la 8e minute, le numéro 9 tricolore exploite à bout portant un centre d'Amisse dont Don Droge a raté le contrôle ; à la 14e, il reprend un ballon contré par Myernick sur un tir de Petit; à la 37e, à la suite d'une action Jan-vion-Platini et d'un centre de celui-ci dévié par Mausser, il marque encore ; et à la 42e, sur un centre de Rouyer, il dévie la balle si promptement que Don Droge (ah ! celui-là) la prolonge dans ses propres filets. Trois buts et demi pour un homme dont on disait qu'il n'était pas au mieux de sa condition, ce n'est pas banal.

 L'équipe de France, menant 4-0 à la mi-temps, peut enfin profiter de l'environnement et baigner dans l'ambiance la plus insolite qu'elle ait jamais connue. Deux immenses panneaux électroniques, derrière chaque cage, participent au spectacle en donnant les informations classiques bien sûr, mais aussi en redonnant instantanément les images des buts et des actions dangereuses, et surtout en ponctuant le jeu de formules-choc comme « attack... charge... goal... hat-trick... ». tandis qu'un commentateur égrène les noms des joueurs et que retentit parfois, au clairon, la charge de la brigade légère. Domenechjamais en retard d'un bon mot, dira plus tard : « Je cherchais continuellement mon cheval ». À aucun moment de ce match, l'équipe de France ne relâche sa concentration et son étreinte. Jean Petit, comme il le fait sur les terrains gazonnés, parcourt l'Astro-turf en tous sens. Amisse, sur son aile gauche, sollicite et réussit des une-deux à vitesse électronique. Jouve offre une extraordinaire reprise de volée sur la barre transversale au public américain, exploit que le panneau électronique redonne quatre fois, pour le plaisir des yeux. Et deux nouveaux buts - Amisse, 61e minute ; Six, 73e, « toujours enclin à mettre àjour son côté artiste -apportent à l'équipe de France un large succès (6-0) dont on n'a pas vu l'équivalent depuis dix-neuf ans (6-0 sur le Chili au Parc, avec quatre buts de Jean Vincent).  

 Là-haut, confortablement installés au sein d'une tribune somptueuse, les journalistes reçoivent le résumé chiffré de ce match à l'américaine : « 20 591 spectateurs. Temps clair. Température 17 degrés centigrades. Vent du sud-est à une vitesse de 12 miles par heure. Humidité 46 degrés. Marqueur officiel : Gerry Deatty au tableau électronique. Buts : Lacombe, 13'17" sur passe de Petit ; Lacombe, 36'49" sur passes de Janvion et Platini; Don Droge, 42'7" contre son camp ; Amisse, 60'26" sur passes de Petit et Platini; Six, 72'6", tout seul. », etc.
L'Équipe de France ne repart pas les mains vides et les pieds en sang, comme les détracteurs du voyage américain le lui promettaient avec perfidie. Elle a sa conscience pour elle, et l'Amérique vient de tomber amoureuse de ses bonnes manières, première étape d'une collaboration qu'on espère longue et fructueuse.Ce qui encourage France-Football à écrire : « Ce 6-0 de New York, paradoxalement, a fait autant pour la réputation et le prestige de la « bande à Hidalgo » que la récente Coupe du monde. Battre les États-Unis, en 1979, ça n'est rien. Mais les surclasser ainsi, chez eux, après un long voyage aérien, démontre un sérieux, un effort d'adaptation, une confiance en soi hautement méritoires. C'est un football français adulte que les experts américains ont admirés, un football français qui ne doit rien à personne et qui, chaque jour davantage, a l'air de prendre en main son propre destin. « Ainsi la saison internationale qui s'achève ne se ramène-t-elle pas à notre élimination (probable) du Championnat d'Europe. Elle a eu également un aspect positif, même dans les moments les plus sombres. Et ce match du Giants Stadium est venu à point pour montrer une équipe de France fraîche et ambitieuse, comme une figure de proue. »
Pourrait-on mieux dire?


Dropsy(Rey)-Janvion,Domenech,Tresor,
Bossis(Battiston)-Petit,Jouve(Larios),Platini-
Rouyer(Six),Lacombe(Berdoll),Amisse

Lacombe (8e, 14e, 37e), Droege (csc 42e), Amisse (61e), Six (73e)

1 ere Mi-temps :



2 eme Mi-temps :


http://www.megaupload.com/?d=IWS6CK06

https://rapidshare.com/files/3040025693/Am.79.Us.Fr.0-6.twb22.02.avi


Thanks to Guilaume "Zero Zero" 
for rapidshare reupload
Great Help
















 Caps






Thursday, March 1, 2012

Leeds United in Washington

  In this special edition of The White Video, we follow Leeds United all the way to the United States. 
On the field, United take on Columbus, leaders of the USA's Major League, and Washington. There's highlights of both games, plus interviews with club captain David Wheteral, newsignings 
Pierre Laurent and Derek Lilley, Lee sharp and David O'Leary. But the most memorable moments are off the field as we tour the US Capital and seethe sights along with the lads, who reveal musical talents you never dreamed of in your worst nightmares!




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