Le Real Madrid a remporté, à Amsterdam, la septième CI de son histoire (1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1966, 1998). Un record en Europe. C'était aussi sa dixième participation à ce niveau. Cette saison, en onze matches de Champions League, les Madrilènes ont gagné sept rencontres, fait trois matches nuis et n en ont perdu qu'une seule (à Trondheim, contre Rosenborg 0-2). Durant ce parcours, ils ont inscrit 22 huts et n'en ont encaissé que 5. Dix joueurs se partagent ces réalisations: Morientes et Suker (4 chacun), Hierro et Karembeu (3 chacun), Raul et Roberto Carlos (2 chacun), Mijatovic, Panucci, Victor et Ze Roberto (1 chacun). En Liga, le Real n'a terminé qu'à la quatrième place, à onze points du champion, le FC Barcelone. Déception aussi pour les Madrilènes en Coupe au Roi avec une élimination en 8e de finale par un club de D2, Ataves. Des revers oubliés depuis, grâce au triomphe d'Amsterdam qui qualifie automatiquement le Real, tenant du titre, pour la prochaine édition de la Champions League où il rejoint ainsi les deux autres clubs espagnols déjà qualifiés: le FC Barcelone et l'Amletic Bilbao (ce dernier devra disputer le tour préliminaire).
D'un côté, semble-t-il, une machine à gagner avec ses certitudes, ses habitudes et le souci permanent d'être fidèle à sa réputation. De l'autre, le rassemblement d'un éventail de talents que l'on croit éclatés, sans véritable cohésion. Mais on découvre bientôt, dans cette Arena d'Amsterdam qui bruisse d'un curieux mélange de cris et de passions, que l'on s'est trompé : la machine de la juve est seulement une piste aux étoiles. Les vingt premières minutes, c'est vrai, en disent long sur les capacités de l'équipe italienne, bien rodée et qui semble tenir le match par le bon bout. Mais la suite fera apparaître quelques fissures. Chez les Madrilènes, tout repose sur l'organisation défensive, Hierro impérial associé à Sanchis, d'une activité débordante. Face à cette paire-là, on peine à reconnaître Del Piero et son compère Inzaghi. Les deux Italiens sont complètement transparents. Comme les hommes du milieu madrilène allie le dynamisme de Karembeu à la lucidité de Redondo et à la technique de Seedorf, l'équipe du Real prend vite la mesure de sa rivale et lui fait comprendre, avec Mijatovic, l'incroyable Yougoslave, que le génie, la grâce et la subtilité sont de son côté. Le jeu échappe peu à peu à la formation turinoise, les espaces sont occupés par des joueurs aux maillots blancs. La juventus souffre même si elle esquisse quelques actions qui montrent qu'elle n'est pas complètement moribonde. En fait, le Real, qui s'est préparé pour ce choc, a complètement annihilé l'ambition de l'équipe italienne. Et, après quelques occasions partagées, Mijatovic aboutit enfin. 11 y a longtemps qu'il a mis Torricelli et Giuliano dans sa poche quand une frappe un peu foireuse de Roberto Carlos lui arrive dans les pieds. Peruzzi a beau se démener, le Serbe l'a déjà évité pour inscrire calmement le seul but de la rencontre. La Juve n'a plus que son orgueil et la maladresse conjuguée d'Inzaghi et de Davids à jeter dans la bataille. C'est trop peu pour abattre un Real qui vient de reconquérir l'Europe après trente-deux ans d'attente...
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