Thursday, January 26, 2012

Grandi partite della Serie A : "Il Derby Della Mole" Juventus Torino Campionato 1976 1977

8ª giornata
5 Dicembre 1976
Stadio Communale,
Turin

 Le championnat 1973-74 est en dents de scie : grands élans et grandes chutes. C'est la Lazio de Maestrelli et Chinaglia qui l'emporte. La physionomie du football est en train de changer lentement : l'Ajax et les Pays-Bas sont les nouveaux modèles, mais Boniperti ne se laisse pas séduire. Pensant déjà à la Coupe des champions, la victoire du seizième scudetto, qui s'est terminé par un duel serré contre le Napoli de Vinicio, ne fît pas trop de remous : le 6-2 du San Paolo et surtout le 2-1 du Torino furent décisifs. C'est une Juve aussi puissante que celle de 1975 ; Parola, un autre vieil ami de Boniperti, est entraîneur. Sa spécialité est de soustraire à d'autres les scudetti qui semblent déjà gagnés. Mais au printemps 1976, la Juve est victime du même sort : elle a cinq longueurs d'avance sur le Torino de Radiée, dont le jeu explosif et l'agressivité sont sous-évalués. Soudain, la Juve se bloque : elle perd à Cesena, capitule au cours du derby, perd à Milan, contre l'In ter. En outre, Anastasi se rebelle contre Parola, le public menace l'entraîneur et la Juve est contrainte d'envoyer l'équipe à Villar Perosa pour les entraînements. Le Toro gagne 27 ans après la catastrophe aérienne de Superga, la Juve est deuxième...

Boniperti n'a pas besoin de trop de conseils mais d'un bistouri. Parola éliminé, il convoque à Turin Giovanni Trapattoni, déjà en tractations avec PAtalanta. Déchargé du Milan AC, Trapattoni - qui a débuté en équipe nationale en même temps que la dernière apparition de Boniperti - suggère d'européaniser le milieu de terrain : Tardelli jouera là, et non plus comme défenseur. Benetti revient après son exil huit ans auparavant, Boninsegna va se placer aux côtés de Bettega. Capello, qui est en baisse, et Anastasia à qui on ne pardonne pas sa guerre contre Parola, sont cédés. C'est une Juve impitoyable, qui gagne beaucoup mais sans faire de football spectaculaire, animée par une fureur incroyable : elle ne cède que neuf des soixante points disponibles, ainsi, avec un quota de cinquante et un, elle établit un record ne précédant que d'un point le Torino, à son tour protagoniste d'un magnifique championnat. Le long derby enflamme la ville, mais la Juve réalise finalement l'exploit international tant attendu. C'est la Coupe de l'UEFA, et elle a lieu quatre jours avant le dix-septième scudetto. La lutte contre PAthletic Bilbao, éliminé de justesse à Turin, est féroce : pas même le but de Bettega ne parvient à calmer l'ardeur des Basques, qui égalisent puis prennent l'avantage. A 2-1, le cœur de Boniperti bat très fort, et il craint une fois de plus que le sort ne soit contre eux. Mais la Juve est une équipe d'acier tout comme Zoff : elle tient le coup et revient avec sa première coupe. Puis on la retrouve au stade Marassi de Gênes, 2-0, avec la Sampdoria condamnée à la relégation et le Torino à une bonne distance. Trapattoni est consacré technicien de qualité et ses innovations suscitent de grands intérêts mais également un peu de jalousie. Ils disent qu'il est complètement soumis à Boniperti. Il répond avec sagesse : « Si je dois donner raison à un président, il vaut mieux qu'il ait joué au football... ». 

Trapattoni appréhende le deuxième scudetto (le dix-huitième en tout) avec une apparente souplesse. Une seule défaite, et le Torino juste derrière avec le Vicenza de Paolo Rossi, l'avant-centre dans lequel Boniperti n'a pas suffisamment cru. La Coupe des champions réserve son habituel lot d'amertume : en demi-finale, après le 1-0 infligé au FC Bruges de Happel, la Juve est battue lors des prolongations au cours du match retour. On accuse l'arbitre, les polémiques et les regrets fusent. En finale, Liverpool, vainqueur en 1977 à l'Olimpico contre le Borussia Moenchengladbach, bat les Belges. Les joueurs de l'équipe nationale de Bearzot, qui part sous les sifflets pour Mar del Plata en Argentine, proviennent en grande partie de la Juve. Là-bas, poussée par les Juventins et forte des buts de Rossi, elle donne l'impression de pouvoir carrément remporter le titre, qui pourtant ira à l'Argentine. L'Italie s'incline en demi-finale contre les Pays-Bas puis contre le Brésil pour le match de la 3e place. Zoff est démoli par la critique qui le tient pour responsable des buts inscrits par Haan et Nelinho. Ce mondial est également le terminus de la Juve, qui en se renouvelant commet des erreurs d'évaluation. De plus, tous les succès précédents ont un prix. Et la note est très salée. Ainsi en 1979, Liedholm ramène le scudetto à Milan, et pour les Milanais, c'est l'écusson à coudre sur les maillots. Derrière eux se place le Perugia de Castagner, capable de triompher an Comunale, le stade de Turin, la quatrième journée : cet après-midi-là, Trapattoni comprend que ce n'est pas une année propice. Quant à la Coupe, les Rangers éliminent la Juve à ses débuts 1-0 et 0-2. C'est une année de transition et Trapattoni s'informe, en attendant que les frontières soient à nouveau ouvertes ; l'équipe gagne quand même la Coupe d'Italie à Naples contre le Palermo (2-1) grâce à un but de Causio pendant les prolongations. L'issue du championnat 1979-80 est analogue, un championnat caractérisé par un très mauvais départ de la Juve qui va jusqu'à chuter en zone de relégation après la défaite à Florence (1-2), la troisième consécutive. Trapattoni veut démissionner, mais la vieille garde le pousse à rester ; le retour est étincelant, mais l'inter de Bersellini est irrattrapable. Pour la Juve c'est la deuxième place pour le dernier campionato des années soixante-dix...



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