Parc des Princes,
Paris
Referee Mr Chapon
Carlo Ancelotti est un adapte du 4-3-2-1, ce fameux système en «sapin de Noël » qui, pour certains, ferait passer tous les autres schémas de jeu pour de vulgaires troènes mal taillés. C'est dans cette configuration qu'il faisait évoluer ses anciennes équipes du Milan AC et de Chelsea. Et c'est comme ça qu'il fait jouer le PSG aujourd'hui. «Carletto» a donc rompu avec la tradition des deux milieux récupérateurs devant la défense alignée par son prédécesseur, Antoine Kombouaré, plus favorable au 4-4-2 ou au 4-2-3-1.
Lui préfère un milieu à trois, avec, comme casting, un joueur juste devant la défense, sorte de libero avancé chargé d'orienter le jeu le plus sobrement possible et de couper les trajectoires des passes adverses, et deux ratisseurs-relayeurs amenés à presser sur les côtés et à se projeter vers l'avant dès la récupération du ballon. Le résultat? Efficace. Sans être très spectaculaire -son dernier match de L1 à Nice (0-0), dimanche dernier, a même été franchement ennuyeux -, le PSG paraît au moins mieux équilibré et prend peu de buts (deux en quatre matches de Ll depuis la trêve). Il ne donne plus cette impression, parfois éprouvée jusqu'à la trêve, d'être coupé en deux, avec, d'un côté, des arrières et des milieux récupérateurs peu enclins à se porter dans le camp adverse, et, d'un autre, un quatuor offensif allergique aux replis. La présence de deux milieux assez bas sur les côtés permet de mieux sécuriser deux zones sensibles autrefois ouvertes aux quatre vents à cause des largesses défensives de Nene et (surtout) de Menez. Elle permet aussi à ces deux derniers de mieux se concentrer sur leur rôle de trublions et de dynamiteurs de défenses. Et favorise enfin l'émancipation des latéraux, qui savent désormais que leurs saillies dans les couloirs seront bien couvertes.
L'équipe n'a pas forcément encore progressé, mais elle est restée compétitive, ce qui est déjà très bien quand on sait la difficulté à mettre en place un système différent avec autant de nouveaux joueurs.» Le passage en 4-3-2-1 a forcément entraîné une redistribution des rôles. Au milieu, ils sont désormais sept joueurs pour trois places. Deux partent de très loin : Jallet et Chantôme. Le premier devrait quand même jouer en alternance avec... Bisevac sur le côté droit de la défense. Le second risque de trouver le temps long d'ici à la fin de la saison. Deux autres joueurs semblent, eux, incontournables: Thiago Motta et Sissoko. Recruté à la fin du mercato hivernal, l'italo-Brésilien s'est déjà installé à son poste de prédilection, juste devant la défense, là où son expérience et sa technique de passes apportent sobriété et fluidité au jeu parisien. « On ne gagne pas la Ligue des champions et on ne joue pas à Tinter ou au Barça sans avoir beaucoup de qualités, témoigne Mathieu Bodmer, qui a dû se décaler sur le côté gauche du milieu pour faire place nette à Thiago Motta. J'aime bien son style de jeu parce qu'il joue simple. Quand il faut jouer à une touche, il joue à une touche, et quand il faut porter un peu la balle, il la porte un peu. C'est toujours intéressant de jouer avec des partenaires de qualité au milieu parce que ça met tout le monde en valeur. Quand on donne un ballon et qu'il vous revient plus propre que quand vous l'avez donné, c'est plus facile.»
Sissoko, lui, est, avec Sirigu et Mené, le joueur parisien le plus performant depuis le début de la saison. Au milieu, c'est lui qui récupère le plus de ballons et qui fait le plus mal à l'impact. Sa puissance physique lui permet aussi, à l'occasion, de franchir le premier rideau adverse pour créer le surnombre en attaque. À droite, il est indispensable. Reste la place de milieu gauche que devraient se partager Pastore, Matuidi et Bodmer. Dans un PSG à version dominante, soit parce qu'il joue à domicile, soit/et parce qu'il affronte un adversaire présumé largement inférieur, on peut imaginer Ancelotti aligner Pastore dans une position assez basse, ce qui lui permettrait de conserver une ligne d'attaque Ménez-Gameiro-Nene. Dans un PSG à version prudente, face à un adversaire direct ou à l'extérieur, on peut penser que le coach italien aligne Matuidi, plus défensif, accrocheur et travailleur que les deux autres. Enfin, il reste la solution intermédiaire avec l'élégant Bodmer. En L1, lors des deux derniers matcnes, c'est celle qu'a privilégiée Ancelotti. Mais Pastore était encore blessé. Et le PSG affrontait Évian et Nice, pas vraiment des cadors. ...
L'équipe n'a pas forcément encore progressé, mais elle est restée compétitive, ce qui est déjà très bien quand on sait la difficulté à mettre en place un système différent avec autant de nouveaux joueurs.» Le passage en 4-3-2-1 a forcément entraîné une redistribution des rôles. Au milieu, ils sont désormais sept joueurs pour trois places. Deux partent de très loin : Jallet et Chantôme. Le premier devrait quand même jouer en alternance avec... Bisevac sur le côté droit de la défense. Le second risque de trouver le temps long d'ici à la fin de la saison. Deux autres joueurs semblent, eux, incontournables: Thiago Motta et Sissoko. Recruté à la fin du mercato hivernal, l'italo-Brésilien s'est déjà installé à son poste de prédilection, juste devant la défense, là où son expérience et sa technique de passes apportent sobriété et fluidité au jeu parisien. « On ne gagne pas la Ligue des champions et on ne joue pas à Tinter ou au Barça sans avoir beaucoup de qualités, témoigne Mathieu Bodmer, qui a dû se décaler sur le côté gauche du milieu pour faire place nette à Thiago Motta. J'aime bien son style de jeu parce qu'il joue simple. Quand il faut jouer à une touche, il joue à une touche, et quand il faut porter un peu la balle, il la porte un peu. C'est toujours intéressant de jouer avec des partenaires de qualité au milieu parce que ça met tout le monde en valeur. Quand on donne un ballon et qu'il vous revient plus propre que quand vous l'avez donné, c'est plus facile.»
Sissoko, lui, est, avec Sirigu et Mené, le joueur parisien le plus performant depuis le début de la saison. Au milieu, c'est lui qui récupère le plus de ballons et qui fait le plus mal à l'impact. Sa puissance physique lui permet aussi, à l'occasion, de franchir le premier rideau adverse pour créer le surnombre en attaque. À droite, il est indispensable. Reste la place de milieu gauche que devraient se partager Pastore, Matuidi et Bodmer. Dans un PSG à version dominante, soit parce qu'il joue à domicile, soit/et parce qu'il affronte un adversaire présumé largement inférieur, on peut imaginer Ancelotti aligner Pastore dans une position assez basse, ce qui lui permettrait de conserver une ligne d'attaque Ménez-Gameiro-Nene. Dans un PSG à version prudente, face à un adversaire direct ou à l'extérieur, on peut penser que le coach italien aligne Matuidi, plus défensif, accrocheur et travailleur que les deux autres. Enfin, il reste la solution intermédiaire avec l'élégant Bodmer. En L1, lors des deux derniers matcnes, c'est celle qu'a privilégiée Ancelotti. Mais Pastore était encore blessé. Et le PSG affrontait Évian et Nice, pas vraiment des cadors. ...
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Interview Pdt Psg November 2011
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