A l'ouest de Dusseldorf, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Mönchengladbach vit discrètement. Sans esbroufe. Cette ville de plus de 250 000 habitants, centre industriel métallurgique et lieu réputé de l'art moderne (avec un musée parmi les plus intéressants de toute l'Allemagne), a pourtant éprouvé les pires peines quand, pour le dernier championnat du XXe siècle, le club local de football a été relégué en deuxième division. Un sentiment comme de la honte. De la résignation, aussi. Le football, en Allemagne comme dans les autres nations européennes, vit sur un standing tellement élevé que certains clubs « historiques » ont dû abandonner la course. Alors, à Mönchengladbach, on se contente de l'ordinaire et on ressasse les souvenirs du temps passé, les exploits, les victoires et les coupes remportées au fil des années. Bien sûr, dans les tribunes du Bôkelberg Stadion, qui peuvent accueillir 35 000 spectateurs, il est encore de vieux supporters qui racontent les temps héroïques. Ce club, le Teutonia Mönchengladbach, qui changea de nom en 1900 pour devenir le Borussia (le nom latin de la Prusse) Mönchengladbach. Il en est d'autres qui font comme s'ils avaient vécu le match du 20 octobre 1920, lorsque le Borussia domina (3-1) en finale régionale le Kôlner Ballspiel Club. Mais dans ces mêmes tribunes, quand on est un supporter serein, on n'ignore pas que l'histoire du club débute véritablement en 1960.
C'est à cette époque qu'arrivé un jeune entraîneur en provenance du Viktoria Cologne : Hennés Weisweiler. Il con-duit Monchengladbach en Bundesliga en 1965. Et là commence une période dorée pour ce club aux moyens financiers satisfaisants. Sous les ordres de Weisweiler, une cohorte de joueurs surdoués va s'amuser sur les terrains d'Allemagne, cohabitant sous le maillot blanc d'un club qui en veut vraiment depuis qu'en 1960, le Dr Helmut Beyer a dit et répété que le football d'Allemagne, ce n'était pas seulement Munich, Hambourg, Cologne ou Francfort. Désormais, à Monchengladbach, on vit d'ambition. Mesurée, certes, mais qui fait avancer. Des joueurs du plus haut niveau, donc, vont jouer ensemble, se succéder dans cette équipe. Des noms qui ont marqué les années 1960-1970 dans le football allemand : Gunter Netzer bien sûr, meneur de jeu à la vision panoramique; Jupp Heynckes, Herbert Laumen, Herbert Wimmer, Horst Kôppel, Wolfgang Kleff, Wilfried Schàfer, Ludwig Muller, Klaus Sieloff, et aussi un arrière latéral réputé infranchissable, Berti Vogts (que l'on retrouvera dans les dernières années 1990 comme sélectionneur de l'équipe nationale d'Allemagne). Et puis, il y eut aussi un coup de génie de l'entraîneur Weisweiler : il a recruté trois joueurs d'un pays renommé alors pour ses faibles performances internationales, le Danemark. Ces trois joueurs sont Ulrik Le Fevre, Henning Jensen et Allan Simonsen (tenu pour le meilleur joueur du football danois de tous les temps). Le Borussia Monchengladbach écrira ses plus belles pages durant ces années 1970, accumulant cinq titres de champion d'Allemagne, une Coupe nationale, une finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, trois Coupes de l'UEFA et même une finale de la Coupe intercontinentale. Des victoires et des exploits qui alimentent allègrement, aujourd'hui encore et toujours, les propos de tribune dans le Bôkelberg Stadion.
C'est à cette époque qu'arrivé un jeune entraîneur en provenance du Viktoria Cologne : Hennés Weisweiler. Il con-duit Monchengladbach en Bundesliga en 1965. Et là commence une période dorée pour ce club aux moyens financiers satisfaisants. Sous les ordres de Weisweiler, une cohorte de joueurs surdoués va s'amuser sur les terrains d'Allemagne, cohabitant sous le maillot blanc d'un club qui en veut vraiment depuis qu'en 1960, le Dr Helmut Beyer a dit et répété que le football d'Allemagne, ce n'était pas seulement Munich, Hambourg, Cologne ou Francfort. Désormais, à Monchengladbach, on vit d'ambition. Mesurée, certes, mais qui fait avancer. Des joueurs du plus haut niveau, donc, vont jouer ensemble, se succéder dans cette équipe. Des noms qui ont marqué les années 1960-1970 dans le football allemand : Gunter Netzer bien sûr, meneur de jeu à la vision panoramique; Jupp Heynckes, Herbert Laumen, Herbert Wimmer, Horst Kôppel, Wolfgang Kleff, Wilfried Schàfer, Ludwig Muller, Klaus Sieloff, et aussi un arrière latéral réputé infranchissable, Berti Vogts (que l'on retrouvera dans les dernières années 1990 comme sélectionneur de l'équipe nationale d'Allemagne). Et puis, il y eut aussi un coup de génie de l'entraîneur Weisweiler : il a recruté trois joueurs d'un pays renommé alors pour ses faibles performances internationales, le Danemark. Ces trois joueurs sont Ulrik Le Fevre, Henning Jensen et Allan Simonsen (tenu pour le meilleur joueur du football danois de tous les temps). Le Borussia Monchengladbach écrira ses plus belles pages durant ces années 1970, accumulant cinq titres de champion d'Allemagne, une Coupe nationale, une finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, trois Coupes de l'UEFA et même une finale de la Coupe intercontinentale. Des victoires et des exploits qui alimentent allègrement, aujourd'hui encore et toujours, les propos de tribune dans le Bôkelberg Stadion.
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German Language
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